DIX-NEUVIEBIE
SIECLE.
mattes ,
diadäme
tresses
construit
Hlilill
coiffeur,
laeigne pendam quelque temps place de travers, et 1es noeuds de
ruban juches au milieu de tout cela. Comme 1c cuir chevelu ne pou-
vait pas laorter une moisson de cheveux aussi abondante, i1 fa11ait
en avoir demprunt. Une femme modeste 11e s'en tirait pas a moins
de deux fausses queues, et de deux
paires dhnglaises ou meches pen-
dantes qu10n üxait sur 1e cöte avec
des lueignes v. Jamais 1es mar-
chands de cheveux lfavaient fait
45' ' d'aussi brillantes afTaires.
Dans cet esprit qui rappelait 1es
j exagerations du dix-huitieme siecle,
011 vit ainsi apparaitre 1a coifTure a
1a Galatee, empruntee 51 un tableau
de Girodet, 1a coiffure a 1a Marie
Stuart, 1a coiffure 511a Sevigne, 1a
coifTure a 1a Ferronniere avec son
111 de fer sur 1e front, avec son haut
pe1gne et ses accrochel-coeur, sans
parler des m11le creatlons dues a
325;; MM Pinwjention desace1elarites capillailtes
Fig. 178.. Toilette de ville dapres une Jour, qu 11 S aglsse de Plalslr,
planche du llnventeur des plumes fnsees, 10
vulgarisateur des peignes d'acier, 1e
propagateur des a laoupees e11 cire n ou de Croizat, modestement
surnomme 1e u Napoleon de 1a coiffure n.
Si 1'011 excepte 1es rubans a Trocadero n, 1es toques a 'l'r0cadero n
qui, au dire de Jouy, avaient des apparences de baspion, 1es faits
d'armes contemporains influelfent peu sur 1es modes de 1a Restaura-
tion. Les aetualites de 1a toilette vecurent surtoutbdes succes du
thäätre, de 1a nlusique, de 1a littärature. E11 1823, un roman ä grande
Passion du vicomte cPArlincourt baptisera ä Tlpsibozä, coiffures, tur-
bans, ätoffes; en 1824, tout sera ä TOuPiIwz, suivantle titre du roman