DIX-
NEUVIEME
SIECLE.
but dbrner les appartements eüt etö considere comme une barbarie.
Les elegantes du premier Empire se eontentaient d'arr0ser un myrte
ou de cueillir 1a fleur de Poranger, jusqu'au moment oü Papparition de
-l'h0rte1isia tournant toutes les tetes, vint donner le Signal de l'en-
gouement pouf les (c dons de Flore n, ainsi qu'on äexprimait en 1810.
Et du goüt pour les fleurs naquit, tout aussitöt, le goüt des bouquets,
dhbord reserves aux circonstances solennelles, facilement remplaces
Une table de
jeu dans un cercle sous 1a Restauration,
par des fleurs en papier ou eu porcelaiue placees sous globe, jus-
qu'au jour ou les chemins de fer et le developlaement de lahortieul-
ture ont pu permettre de vulgariser ainsi a Pinfini oe qui, a Porigine,
etait un pur plaisir de riches. Mais tout cela lfempeche point de re-
venir aux imitations : apres les fleurs en Papier de la Restauration,
voiei, dans les salons bourgeois de 1890, des fleurs däätoffe, servile-
ment eopiees et parfumees, trompant Poeil, trompant Podorat.
Approchons-nous maintenant des tables de jeu, attractiou tou-
jours courue, qui interessait les petites gens, 011 l'a vu plus haut,
qui ünira par porterprejudice a d'autres plaisirs de societe, jadis
en honneur. La Revolution s'etait passionnee pour 1a Öouillotte,
