LES 
SALONS 
LES 
LLUBS, 
USAGES 
MOEURS. 
 
dejä popularise certaines danses americaines aux grossieres figures, 
aux pas lourdement marques, le a boston n, a Sir Roger Coverly n, 
a American gigue n a Barndance a) et autres tremoussements se- 
coueurs ä l'usage des shakers; quoiqudl se sente porte vers les sou- 
venirs de Pancienne societe , le siecle sur sa F111, continue cependant 
ä danser aux accents entrainants de 1a valse. Mais rien n'ega1e le 
Transformation de 1a cour de I'm 
Waprös un dessin de M. 
ßtel Continental lors de 1a fäle de l'Hospitalit6 de nuit (1886) 
Görardin (Monde illuströ, 8 1111111886). 
succes du cotillon elevant dans les salons des arcs de paillettes et de 
rubans, contribuant encore a vulgarisel" cette Passion pour les fleurs 
qui a penetre toutes les classes de la societe. 
De 1a millionnaire a la petite bourgeoise, pas un appartement qui ne 
soit ainsi orne et parfume. Et ce goüt aujourd'hui dominant, appartient 
en entier au siecle, 11011 pas que les femmes des epoques anterieures 
aient meprise les fleurs, mais celles-ci, respeetueusement contemplees, 
restaient dans les jardins, dans les serres;1es couper dans le simple