DIX-
NEUVIEME
SIECLE.
le minois äveillä; aujourd'hui, säväremcnt äleväes entre elles, demain,
jouant et courant avec les gargons. Et modes , idäes, systämes dkädu-
cation, tout ce qui touehe ä Fenfance subira de mäme les influences
du moment.
En dehors des couvents et descolleges Tancienne societe avait
pratiqrle sur une vaste echelle Tinstruction au moyexl de precepterlrs
luartierlliers. Le XIX" siecle
cherchera ä preparer par l'en-
fance cette oeuvre de fusion
des mondes qui lui tient tant
n ä coeur, mais ici, comme pour
v" les classes sociales, il 110 par-
viendra jamais ä effacer toutes
les distinctions , non seule-
ment parce que deux ensel-
gnements se trouveront tou-
Ä jours enpresencmmaisencore
W parce que pensions et lycees
T; afficheroxlt des tendances dif-
T, "T" 7'131? f e re nte s.
v-f , C'est entre 1797 et 1810
Fig. 122i. Costumes pour enfants de G, 10 et H ans. que svetablirent lcs Pension-
D'apr(:s une gravure des ßfodcs de Paris. (Vers 1838.) 113155 Q1; gxtefnats Civils ap.
peles ä remplacer los ecoles
religieuses. Pour les filles, Pinitiative vint de Pancienne lectrice de
NIarie-Antoinette, Nlmo Campan qui, ä Saint-Germain (Pabord, puis ä
Ecouen, fonda une maison oü elle entreprit de marier les principes
pedagogiques de Mm de Uaintenon aux idees nouvelles. Education
quelque peu pretentieuse qui accorda d'abord une grande place ä Part
de bien dire, puis qui se porta successivement vers letheatre, vers 1a
botanique, Vers les arts dhgrement, Vers les travaux Id'interieur. As-
surement, c'est cette institution celebre que visait J Salgues avee
son nouveau plan deducation, Satire recueillie dans le volume : De Paris
(1813). a Comme il est demontre n, y lit-on, a que nos sensations n sont