VNEUVIEIMIE
SIECLE.
Per-
enrcägimentä dans Parmäe du mal, ätonnant le monde par sa per-
version morale, par sa präcocitä criminelle.
Et cependant, 0G ne sont point los encouragements au bien qui
manquent. Jamais eäpoque lfaura (atä aussi fertile que 1a nötre en
oeuvres de relävement, de soutien; jamais Penfance pauvre, morale-
ment abandonnäe, lfaura (ätä aussi eflicacement protögöe, qu'il
Fig. 110. Diplölllß de membre de 1a Sociätä du Princelmpärial. läöduction (Ijcn-
cadrement est daus le goül du XVIHE siäcle : 1a ruche d'ahcilles et lcs deux aigles personniüent PEm
pire; le portrait de lümpbralrice est (Paprös 1c mödaillon de Wintcrhalter.)
shgisse des institutions oHicielles ou des institutions privees. Si
chaque jour voit retomber, dans leur misere originelle, les malheu-
reux petits etres que notre civilisation n'a pu arracher 51 1a barbarie,
chaque jour, aussi, voit s'elever des enfants-trouves, des orphelins.
Et c'est encore au XIXe siecle que Penfance desheritee devra ses
fetes, ses jours de bonheur, ses distributions de jouets, ses arbres
de Noöl; moments de plaisir et d'0ub1i qui sont comme un baume
bienfaisant sur les plaies sociales.
Uenfant est certainement Petre le plus interessant ä etudier
dans 1a societe moderne, parce que tous les privileges, toutes les
situations d'etat, toutes les heredites ayant disparu, il lui as0uvent