UENPXÄNCE
MATERNITIIJ.
JOIIETS
JEUX.
tous leurs parents, tantes, soeurs et fräres; on ne les reconnaissait
princes du sang, entre tous les äläves, qu'ä ce SllPplUS de famille
interdit aux autres. n
Il faut insister sur ce point, car cfätait, en somme, le trionlphe
d'un principe nouvoau. Jusqlfalors Päducation, dans les grandes
familles, et, ä plus forte raison, dans 1a famille royale, ätait restäe
ätrangöre ä Pesprit
du pays; Pägalitö
avait ätä souventes
fois , aflirmäe entre
hommes, elle n'a-
vait jamais ätä ap-
pliquäe entre en-
fants, parmi ce pe-
tit monde naturel-
lement portä Vers
tous les privilöges,
Vers toutes los dis-
tinctions sociales.
Le regne de
Fug. 102. Los cnlants de 1a Iannlle loyale.
LOIIiS-Pllilippö fllt (petits-üls dc Louis-Philippe), jounnt aux Tuilories.
1a Pöriode cuhni- lyaprüs une gravure dc Yvpoque (VCPS 1827).
nante de cette education universitaire qui developpait chez les enfants
Pesprit de lutte, demulation, qui faisait passer les meres par toutes
les sensations de Porgueil et de 1a tendresse.
Jlemprunte ici encore ä Mm" de Girardin une page qui a 1a valeur
d'un document de moeurs :
(c Les märes laleurent beaucoup dans ces sortes de cärämonies : ä
chaque prix une möre fond en larmes, c'est un efTet physique auquel
il est impossible de räsister; et plus le Hls est bon äcolier, et plus
Pheureuse möre pleure. Si, en retournant 1a täte, vous apercevez une
fanlille baignäe de larmes et dans un ätat violent de däsespoir; vous
pouvez ätre certain que c'est 1a märe du jeune homme qui vient d'ätre
couronnä trois fois. n