LEs
COURS,
LES
SOUVERAINS,
LES
CHEFS
TITAT.
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tive. Tres certainement, cela tient au triomphe des idees parlemen-
taires suivanl: lesquelles les magistrats revetxls du pouvoir supreme
se considerent, avant tout, comme des individualites independantes.
Dloü le desir de mettre en evidence l'homme lui-meme, de repousser
ce qui pourrait lui donner un semblant dbnregimentation, ce qlli
pourrait Pirnmobiliser dans
un costume. Consequence de
la disparition de Pautorite
personnelle, de son rempla-
cement par une simple dele- l(' 1h "l
gation. gjzß"
J adis le souverain, quelle l.
quc fut du reste son origine, da:
incarnait en lui le militaire äidi"
et le civil : il avait, quelles 1
{lg Weil
que fussent ses ldees person-
nelles, des costumes (Pappa- Im?
hat que L0uis-Pl1ilippe,lui-
meme, dut revetir, en cer- Elle
taines cipconstances. H
rXujourdhui, plus rien de l '
toul; cela : entoure d'un bril-
laut etat-majßr, le Präsident F" (e, die 'C
de 1a Räpublique apparail m1 T Mafilliifdtli "Z1"Sollilillfleßlillclffflllitla;
quelqlle Peu gPäle an S011 llalsälzllllilfgßlure des Gdlbelins:
habit noir, veritable livree
des principes egalitaires modernes. D'0ü oomme un vague deslr,
dejä manifeste en maintes circonstances, de revenir aux traditions
du passe; desir purement platonique et reste sans echo.
Pour rehausser Peclat du pouvoir, peut-etre PEtat cherchera-t-ll ä
faire appel aux arts, mais, devenue impersonnelle, Pautorite lfe Plus
les grandes pensees decoratives dlautrefois. Et cependanti v0101 1111
indice. Tandis que Sevres, comme sous la monarchie, Comlnue h"
briquer les dons OHlCiGlS, le Blinistere des Beaux-Arts, sortant (1 11119