DIX-NEUVIEDIE
SIECLE.
noire avec des
leur fonction.
souliers
boucles,
1a chaine (Pargent,
insigne
a Outre Thuissier de Service,
jours dans le Salon (Fattente.
deux
valetgde
pied
tenaient tou-
a Immediatement apres venait le Salon des dames. I1 etait peint ä
fresque en calnaieu, sur fond vert d'eau, rehausse de iines arabesques
de differents verts; 1a peinture du plafond representait une enorme
corbeille de fleurs. Les dessus de porte etaient des Heurs et des oi-
SQEIUX. C'est lä que les dames sßetablissaient quand Vellälit 1a semaine
de SBPViCG. J
a Le salon qui suivait etait semblable ä celui-ci avec une decora-
tion rose, melee d'une profusion de lleurs. L0 plafond peint pur
Chaplin, renlarquablement joli, representait le triomphe de Flore.
C'est läl qulattendaient les personnes venues pour une audience.
(c Le troisienle Salon etail; bleu, et Tllnperatrice s'etait plu ä y reu-
nir en dessus de portes les portraits de plusieurs femmes parmi les
plus jolies de s011 entourage. Chacune personnillait par son costume
une des grandes puissances de llEurope.
a La jeune princesse Anna lllurat, presque une enfant encore,
malgre Pepallouissement d'une precoce beaute, pretait 1a flnesse de
ses traits et sa fraicheur de blonde eblouissante ä Tinterlaretation des
illles de llAngleterre. La duchesse de Malakoff, le type le plus pur de
1a beaute andalouse, portait la traditionnelle Inantille, 1a fleur de
pourpre des femmes de Grenade. La duellesse de Nlorny, cette jeune
et aristocratique etrangwäre, enlexfee 51 la cour de Russie par notre
ambassadeur, montrait son lln Visage, son {eint de neige, sa cheve-
lure qui semblait poudree dklrgent, sous le kakocllnili national. La
belle comtesse Walewslaa en Florentine.
duchesse
Cadore,
SUEIVB
et (lcälicate,
{WEG
calotte orien-
{ade de Haydee. La duchesse de Persigny, enfin, blonde cornme une
(IQ-esse, formaient un assemblage de beautes dignes d,e11t0u1'er 1a
souveraine, donl; le profil incomparable se (letachait au milieu de 1a
votlte, dans un medaillon soutenu par des ßgures allegoriques. n
E11 faisant peindre ainsi pour ses appartenlents les physiononlies