Volltext: XIXe siècle (en France)

NEUVIEME 
SIECLE. 
terre ä terre sans echalapee Vers Fideal, si bien que, apres 1a mort 
du duc cPOrleans, le gI-and plaisir des jeunes princes sera de pouvoir 
esquiver le diner paternel et les nlonotones soirees de farnille. Duo 
de Nemours, prince de Joinville, duc dÄÄumale, duc de Montpensier 
s'en iront tous quatre fesboyer aux Fräres Provengaux, en de frater- 
nelles et bien simples agapes, laissant alors leurs preference s s'e- 
pancher librement. 
Tel le pere avail; ehe eleve, tels les fils le furent. Des leur enfance 
ils avaient appris ä meprieer 1a mollesse, ä braver le soleil, 1a pluie, 
le froid, ä s'a0coutun1er ä 1a fatigtle. Langues vivantes, connaissances 
usuelles, educatioxl du corps el; de Pesprit, ils menerenl: tout de front. 
Qu'ils fussent ä 1a promenade ou au theätre, les moindres choses 
devenaient pretexte ä legons et ä comparaisons. Lääducation preco- 
nisee par Rousseau donl; Louis-Philippe partag-eait ä ce point de vuo 
les principes. Jeunes gens, les prinees se rendirent populaires par 
leur affabilite, leur prevenance, leur franchise, leur esprit ouvert aux 
choses modernes, ainsi que par les expeditioxls aventureuses donl; 
ils revinrent couverts de gloire. Dans leurs uniformes (Pamiral, de 
lieutenant-general, de capitaine darbillerie ils etaient bien, eux 
aussi, les princes citoyens, courageux sur le ehamp de bataille, tenanb 
avec une egale virtuosite 1a plume de Pecrivain ou le pinceau de 
Tartiste. 
Combien sympathiques egalement, les ligures des princes ses! La 
reine des Belges, la prineesse Marie, duchesse de Wurtemberg, la 
pijincesse Clementine, toutes trois egalement remarquees par leurs 
qualites morales ou intelleetuelles. Dans eebte atmosphere bour- 
geoise, parmi ces gar-des nationaux admis aux bals du souverain, 1a 
princesse Marie representait le rayonnement de la poesie et de la 
jeunesse. Cette lille de roi qui peignib des vitraux, qui chanba comme 
Paisiello, qui sculplsa une Jeanne d'Arc restee celebre, qui s'exilait 
volontiers dans son atelier de Neuilly, ayant ä ses cötes le buste de 
Napoleon I", restera comme une Vision ideale. C'est elle qui 
initia la cour au romantisme; c'est elle qui, conjointement avec 
le duc d'Orleans  11011 moins regrette, 11011 moins pleure -plaida
	        
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