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IRE
JÜlIIIlItHtlÜHS qui etonneront pent-etre les gens
ollleiels. Les poüles et les artistes ont un respect.
pour les intelligences flebordees de travail, qui
l'ait oublier a PIIOIIIIIIO oblige (le produire sans
cesse les commandes et les honneurs obtenus
par la inedioerite. C'est il (le sentiment expres-
sil" des masses qu'on doit un buste de Daumier
par M. llarrier-Iielleuse, qui malheureusement
avec ses (pialitiäs y a apporte ses defauts (le fa
presto l.
A Page on Daumier prenait un HOIWBl elan et oh
sa physionomie revelait tant de concentrations,
lait le cas de laisser au public un serieux portrait
("le l'artiste, seul comparable a Goyn.
Un peut voir par certaiines lithographies de Plis-
4 Il existe deux portraits en caricature de baumier, par Benja-
min llotibattd et Carjat, suivant le proecde connu (les grosses tetes
plantües sur de petits corps. Celui tlc Benjamin (du '18 janvior1859)
repri-sente un artiste insouciant, les mains dans la poche, la pipe
fi In bouche, le nez au vent, le (zliagioau en arriere, une cravate
m-gligemment rotiloe autour du cou. Le peintre porte sous le bras
un portefeuille sur lequel est et-rit : Robert Macaire. Benjamin
lioubuutl, caricaturiste vulgaire, a luissc cependant. dans la publica-
Lion du Panlhdon clzarivarique quelques indications utiles il con-
sulter plus tard pour se rendre compte de l'attitude de quelques
hommes celäbres : Victor llugo, Balzuc, etc. Mais qu'il ütait dillieile
de rendre l'ceil pünetrunt de baumier, dont le portrait de Ronbaud
lllC parait prcicrable a la caricature du photographe Carjat U" de-
cambre 1801). Daumicr, 111 palette en main, habille d'un large
Italetot, une apondante chevelure grise couvrant ses epaules, fait
penser in lJucis debitant une trugedic.