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lui. ll avait fonde la Caricature, redoublent dlauilzicix
de jour en jour, jusquta ce que les tUlllS du roi le
forcerent a larider cette terrible liherte de la [iresse
que Louis-Philippe n'osait restreindre, Payant in-
scrite au fronton de la Charte.
Peu diliornmes furent plus eondainnes que Phi-
lipon : les condamnations lui donnaient du ressort.
Uetait une activite felirilel. ll. ne (lessinait plus,
avant reconnu q11e 151 n'allait pas sa gloire, mais
il dirigeait les crayons d'un groupe nombreux, ap-
pelait a lui les jeunes gens, leur instifflait, sa
llamine, donnait des idees a ceux qui n'en avaient
pas, devinait la nature de pauvres gargons qui
signoraient, leur servait de bouclier et repondail
pour eux a la eour d'assises, ou il tenait des
discours de rapin enrage. C'est a Pliilipon qu'on
doit le developpement de Grandvillel et de Dau-
mier; il tenta (l'enlever quelques peintres a leur
palette : Deeainps, Bouquet, Buffet; poussa en
tlVüIll des natures incompletes, telles que Travies,
cl, n'eut qu'une mediocre action sur Henry Won-
nier et Gavarni.
Dans (zette Revue curieuse de la Caricature, les
premieres annees du regne de Louis-Pliilippe sont
tract-es minute par minute. Les lcravons ne s'ar-
Nioir
llkppendicc
a lin clu volunu