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CARICATURE
MODERNE.
A Paris, le poätc abandonna les pipeaux cham-
pälres, pour dübarquer aux rivages divins de la
tmgüdie :
Oui, prince, apres dix ans d'une absence cruelle,
Vous retrouverez en moi cet ami plein de zele,
Tel qu'on le vit toujours, avant que les destins
Uappelassent, sans vous, vers les bords mexicains 1.
Mais la fortune ne sourilt pas il l'artisan de-
classe; a cependant, dit-il, quelques personnes re-
commandables voulurent bien mäzdmettre 51 lire
mes vers dans des cercles nombreux, ou se trou-
vaient rüunis des hommes connus par leur rang
eleve, leur gent et leur talent. n
Il n'est si mince poete qui ne traite (Yegal il egal
avec les rois. Jean-Baptiste Daumier adressa une
ode il Louis XVIII f
Chantre timide ct solitaire,
A peine je quittai les gudrcts ct les bois,
Que du printemps ma muse tributaire
Osa chanter pour l'oreille des rois.
Une aulrc ode fut aussi envoyüe il une cäläbriif:
(Valors, l'auteur de la Gaule podtiqzle, Pillusire avo-
cat gänäral M. de Marchangy :
Sans cesse, du discours ddployant la puissance.
Ta voix mülc il son grä la force ä Fäläguncc;
Le dieu du goüt prdsidc 51 tes doctes lagons,
Et tu sämes pour nous (Fabondanles moissons.
Philippe II_
tragädie.
Voir Recueil präcitä,