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lit oublier les leeons de Vexperience, de la pau-
vrete, de l'exil.
La politique de Louis-Philippe se resume dans les
mots inscrits au fronton de la Charte : Libertä,
Ordre public. En effet, le roi tenait pour la liberte,
a une sage liberte n Les violences des partis, la
complicite des journaux, les conspirations, les erneu-
tes, les attentats reitdfres, obligerent les ministres
a creer ].es lois de septembre, et on verra, par l'oeu-
vre de llartiste que jlitudie, que ces lois semblaient
neicessaires, tant les attaques devinrent hardies et
menagantes.
Le gouvernement de Louis-Philippe est surtout
resume par le mot ordre, qui est reste dans la
langue politique et a survecu aux diverses revolu-
tiens. Combien de gens se vantaient alors dans les
proclamations dletre (4 des hommes d'ordre? Pour-
tant les gardes nationaux a amis de l'ordre n furent
ceux qui, en 1848, pousserent le plus vivement
f Les caricaturistes imaginätwerittiii blason de fantaisie dont clin-
que (hätail pouvait se diviser" ou ülro rdtmi pour former les armoi-
ries royales. (Yätait au sommet du blason la Paix inüvilalale; un
Clmpoatt encocardd reposant sur une Triquo; une Poignäc de main;
des Chnines; un gros sac (YEcus; une paire de Ciseaux; un Pain
de sucre; un Rat grignotant, ctcf Sorte de rohus dont chaque
symbole signifiait la paix il tout prix, la couronne bourgeoise
flülbndue par les gourclins des sergents de ville, Faffabilito royale,
l'emprisonnement des räpnblicains, la censure, la Iaourgeoisie du
qnartior (les Lombards, l'amour de For. Pic.