m: LA (JARICATURE MODERNE, 2m
pieces, livres, nouvelles, y ont apporte leur coup
de pinceau, leur delnil, leur correciif, leur voca-
bulaire et leur physionomie n _
Monsieur Prurlhomme fit dispnraitre les figures
de lllayeux et de Robert lllaeaire. A son tour, Mon-
sieur Prudholnlne a fait son temps, et je me de-
mande qui nous PBHLlFH une autre figure comique,
rien ifannoneant la venue de types populaires par-
liculiers.
On ne s'improvise plus aujourd'hui dieu ou
apotre comme il y a trente ans, et. les ligures
grotesques de la mf-me (zpoqile ne semblent pas
avoir laisse de germes hereditaires.
Quelques esprits chagrins, de ceux qui veulent
rendre la France complice (le leurs ennuis, expli-
quent llabsenee des dieux, des excentriques et. des
grotesques par l'absence du rire. Nous oublions mo-
mentanüment de rire, dominos par des recherches
de plus d'une nature; mais rien n'est perdu. (le
sont la des repos et des (fvolut.iorls auxquels est ha-
lritile l'esprit frangais e.
1 Neslor Roqueplan, Constitutionnel, 5 aoüt 1865.
2 Neeessairement ou lrouvera il diverses reprises dans la critique
dramatique de nombreux morceaux remarquables sur la formation
du type de Iilonsiezer Prudhozlzlzze. Theophiie Gantier, entre autres,
est un des premiers qui avertit le public de la valeur des Scänes
populaires de Blonnier; il y revint fi diverses reprises, ayant, en sa
qunlite de poüte, le meme mepris pour le bvrlrgenzlv que le envieu-