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llIllPIll le plus piquant (le leur sel, que l'el'l'el. ülnil
nblenu, elqlfil POÜICYClÜlI. l'auteur (le sa peine.
Ilerujy 1N'Io11nicwr ne saisit pas le sens de l'avertis-
sement. La vlomedie fui, jouüe plus lard, naturelle-
ment :'1l'0deon, ou sont. conserves dans le (zabinel
aux aevessoires quelques auditeurs (le 1819, aux-
quels, (lit-on; le directeur abandonne une parlie (le
sa subvention; et ce fut une fete pour ces enthou-
siastes (le Picard de Voir en 1855 une nclion a m0-
(lüriffeii soutenue pendant cinq actes par des vers
a bien frappüsl.
Ainsi, a trois epoques differentes et dans (les mi-
lieux toutäi fait contraires, Henry Monnier choquail
un poüte, un bourgeois et ses camarades (l'atelier.
(Test en effet une nature complexe que celle de
ce caricaturiste inconscient, qui, d'essais en essais,
coula un verilalale type dans le moule de la satire,
et ne parut pas soupconner la grandeur de sa crea-
tion, car il la rapetissa plus tard par sa propre
violente, trainant lllousieur Prudhovmne au theatre
(les Varietes, pour lui faire jouer un role cocasse de
chef de brigands.
llenry Monnier passa de la sorte sa vie dans
des sentiers bizarres, ou tout autre que lui se fait
1 Peinlres et Bourgeois, comüdic
Püscnlüu sur le LIN-Sutra de VOddU
ilmniric110uvcllo, iäfiü.
on trois actes et en vers, re-
IIO 2!) (läcembrc 1855. Paris.