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HISTOIRE
Vous vous in(wprciioz sans douic, monsieur,
rnlurili-il, m'appelle Ilenry Nlonnior. '
Je le sais, continua le poülo en s'inclinant, ol
vfosl pourquoi je me laormols de vous COIHPÜITIOHIOP
sur vos iltilos dictionnaires.
Un moment je crus que le comedien perdrait son
{legme habituel; mais avec une habiletife academique
-qu'ct'it enviee Ni. Villemaiu lui-meme, le poete ex-
pliqua que les Scenes popultiires nlätaient pas de
l'art. ll manquait a la plupart, de ces slenographies
un reflet; de la personnalite du createur; tout etait.
lrailtä sans idealisaition par menus details, jamais
par masse, et par la les ljfpes restaient a rem de
croquis (Papres nature.
Henry Monnier (xcoutait, visiblement surpris, peu
prepare a ce discours desagreable, a savoir que les
SCÄHÜS populaires etant seulement un dictionnaire,
les ereateurs et les petites sbmpareraient de ce
tends commun pour y puiser des mots.
Une autre lois je pus eludier lleflet que produisait.
l'artiste dans un salon. Cela se passait ehez un
riche et important; bourgeois, qui tenait table une
fois par semaine et se plaisait dans la societe des
gens d'esprit, quoiqu'il comprit mediocrement
leur langue. Le maitre du logis reunissail. en-
semble des poätes, des journalistes, (les musi-
ciens, des avocats, des mt-tleeins, et se donnait,