DE
LÄ
CARICATURE
MODERNE.
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et assez penetrants pour voir plus loin que ne voient
les autres, pour nieprisizr les ziutres, pour ifetrif
jamais bourgeois, entin a tous ceux qui trouvent en
eux quelque chose apres le deseneliantement, car il
desencliante. Or, ces hommes sont rares, et plus
Monnier sieleve, moins il est populaire. ll a les
approbations les plus tlatteuses, celles de ceux qui
l'ont l'opinion; mais l'opinion est un enfant, dontlle-
dtication est longue et qui coüte beaucoup en nours
rice. Si MOHIllOP n'atteint pas aujourtPliui au
succes de vente de ses rivaux, tinjour les gens d'es-
prit, et il y en a beaucoup en France, l'auront loue,
zipprecie, recommande; et il deviendra un lurejuge
comme beaucoup de gens dont on vante les oeuvres
sur laarole. Il est a regretter qu'un artiste aussi
etonnant de profondeur ntait pas embrasse la ear-
riere politique du painpbletztire a coups de crayon :
il eut (zte une puissance.
a Lloeuvre que nous tiunoneoits (Räcrdatioits,
six ieuilles coloriees, Paulin et Aubert) est un ou-
vrage tort distingue, dans lequel il ne s'est POlIll
repete. Peut-etre sa plaisanterie est-elle un peu
tourmentee; mais, si elle veut delkätuile, elle c0n-_
solide ainsi le rire qu'elle excite. n
Et pour terminer par un trait ttllleXlgüilll la na-
ture du journal, Balzac z-joutait : a Rire en payant
quinze cents millions d'in1potl Si M. (Vikrgout, en-
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