DE
CARICATURE
UODEHNE.
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lIais ce ne sont pas les dernieres aspirations du
bossu. La revolution de 4848 arrive, et chacun se
rappelle quels revenants de toute sorte cette crise
lit sortir: revenants politiques et revenants reli-
gieux. Leur nom ne porte plus; ces hommes font
Ilotter de vieux drapeaux dont les couleurs sont a
peine visibles. Des sectes religieuses persecutees
sous l'ancien regne entreprennent de rcedifier les
murs de leur eglise a l'aide des paves de barricades.
Üayeux reparait presque en meme temps que Pabbe
Chiite], son contemporain. Chaque utopiste fonde
un journal pour exposer son systeme. Le bossu, lui
aussi, publiera le Zllzzyeitac, journal politique, une
feuille qui n'eut que six numeros (du '17 juin au
'10 juillet 1848). Mais combien de journaux dlalors
durerent moins encore!
Le socialisme est une pomme de discorde dans la
republique: entre toutes les ecoles, celle (Fleurie
semble la plus menacante. Moyeux feint (Votre un
de ces malheureux ümigrants qui reviennent de
Nanvoo, desillusionnos, contant leurs deceplions in
leurs concitoyens pour les empocher de tomber dans
la meme misere, et c'est sous forme de brochure
rcactionnaire qu'est lancoe, en 1848, la brochure :
Voyage de M. Mayeux en Icarie. Ses aventures cu-
rieuses flans le pays de M. Cabot.
Encore une fois Blayeux flisparnit pendant les