L A
CARICATURE
NIODERNE.
QOI
quelque jeunesse en bonnet qui baisse hypocrite-
ment les yeux ; mais le a scelerat u) qui la conduit
ne cache pas son jeu, et c'est d'une voix de triom-
phateur qu,il commande en entrant. :
Des truffes, nom de (les truffes, gargcm !
des truffes conzme s'il en pleuvait!
Ces desordres coulent cher au bossu, il est vrai ;
v1. nn juste cluütilnent lui a me reserva? dans la plan-
che oü le dessinateur a conduitNaycux chez le
floclemlr Giraucicau de Saint-Gervais:
Ah! si ma femme le savait! sfücrie Mayeux
{se repenlant alors des malheurs qui manquent ru-
rement aux coureurs de bonnes fortunes.
On süätonne que Üfxfaviäs ait commis la faute de ma-
rier Maveux. Priapc et Karagueuz sont plus nets dans
leur rüle de cülibaiailfes. Si Polichinelle et Punch
possedent femme et enfants, la femme joue un grand
rüle dans le drame anglais et frangais; elle est ne-
cessairc pour mettre en lumiere quelques vices de
leurs epoux ihffjfi si vicieux. Ou Mayeux devait rester
celibataire, ou il faut s'en prendre au caricaturiste
qui a laisse sa femme el ses enfants trop a l'eau-I,
sans en tirer la parti (lue reclamc foule figure in-
l-POLlIIllO dans un drame.
La passion pour les belles 1'121 pu tuer l'ambition
chez Nlayeux; dans vel ordre (Vidiäes 'l'raviüs präcüdn
Ilenry lifonnier, sans ntfeirulrv IOIIÜPiIOiS f: Wpiqnv