lb"l'0ll{li
dOlllüiHB de l'homme qui u lunl observe lu physio-
nomie moderne.
Peindre uvee un pinceau, il quoi ben quund le
crayon peint si puissamment? Lu couleur lient-elle
uniquement in des COHIiJiIIiIiSUIIS de tons? Ce grand
coloriste par le noir et. le blanc elait un Proinethec
clechire pur le vautour de l'art. Dans ses reves.
Rubans LiCYüii sans cesse lui appuriiiliw: el le faire
souffrir.
lls sont rares les artistes dont ltetivre sort na-
turellement de liesprit comme la respiration s"e-
cliappe de la poitrine! Nlais niest-ce pas le propre
des satiriques de tralner leur genie comme un
boulet? La triste lin diun Swift, d'un Sterne, d'un
lloffmann, montre quelles pensees cuisantes sont
cousues a leur essence, dans quelles passions ils
cherchent a les oublier et comme ils payent ces
[iassions et ces qualites.
Le pinceau de llauinier longtemps se refusa a
rendre nettement ce que son crayon entantait avec
tant de spontaneite. Des gnomes maltaisants salis-
saient les tons de la palette et remplissaient de
brouillards la toile ou (levaient s"ebattre le soleil et
lu lumiorc.
Ils sont longs ct luüxnblcs les efforts (les hommes,
lÜÜlIlC ceux qui nativement sont les mieux (louüs,
pour tirer quelque chose do leur fonds: lia ou du