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HISTOIRE 
miseralile de lu Relaublifpie. llnumier y a peint en 
traits ineffnenhles les mxäileoins qui siompressaient 
autour de la malade, lui tfuaient. le pouls, hochaient 
la tete et ilonnaient des remecles impuissants, hos- 
Iiles ou dangereux. 
M. Mole et M. T hiers, M. Proudhon, M. Leon Fau- 
eher, M. Oclilon Barrot, M. Berryer, M. Veron, M. (le 
la llochejaquolein, M. Dupin, M. Cremieux, le geno- 
ral Changarnier, M. Veuillot eL M. de Monlalemlacrl, 
le prinee-president, ont souvent pose devant ce 
crayon qui nia plus la poinle injuste et brutale des 
premieres annees du rogne de Louis-Philippe. La 
violence a fait place il une philosophique mode- 
ration. Ce sont des pages railleuses, mais instruc- 
lives. 
ÄDans cette serie apparait la bourgeoisie taquine. 
inquiete, revolutionnaire, reactionnairo, liardie, 
peureuse, qui sait trop d'on elle vient pour ne pas 
avoir peur d'on elle va. 
Ce qulelle veut, elle n'en sait rien. Fiera. d'avoir 
chasse son roi, elle sent que la llepulilique non plus 
no sera pas (lillleilo a renverser, et c'est illOFS que 
dans ce lmt elle s'allie avec les partis les plus oppo- 
ses, cherchant une force quelconque dans le sabre 
du güiieral Cavaignfxc ou dans le goupillon de Saint- 
Vineent de Paul. 
La 
bourgeoisie a 
1m 
vague pressentiment do 
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