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IIISTOIR
cette parente c'est la flamme dehordante qu'on craint
de voir eehapper du moule de l'art.
Ouvriers ardents qui rompent avec toute tradition
et nbbeissent qu'a l'inspiration spontanee: tous
deux introduisant la grandeur dans le trivial et ra-
massant dans le ruisseau un type (leguenille que,
par une singuliere puissance, ils ennoblissent et
rendent heroique.
Un critique qui reeonnait dans Robert Macaire
a un admirable type, une tres-belle creation, v et
qui voit dans le heros de FAuIJerge des Adrets a Pa-
nurge, Saneho et Falstaff, surcharge de tous les Sca-
pins dela comedie et de tous les Figaros, mais a force
d'avoir vecu et joui, parvenu a la theorie complote
du luere et de l'assassinat, s'en faisant gloire et en
riant, n ajoutait: a Ce grand type, cree par le
peuple est reste a Yetat de nuage populaire suspendu
a l'horizon. Pas un homme de talent qui ait ose
s'en emparer et en faire la critique du siecleä n
Ce spirituel critique, qui a effleure tant d'oeuvres
si diverses, ne me parait pas s'etre preoccupe des
feuilles volantes qui parurent de 1856 511858. Le
drame, la comedie, la parodie du siecle que l'en-i-
vain reclame, ce sont les cent planches de Robert
Macaire congues par Philipon et traduites par Dau-
4 Ph. Chaslcs, le Difc-lfzliliüme
in-18. Amyot, 1826.
siäcle en Angleterre,
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