DE
L A
CARICATURE
MODERNE.
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stitues, dont le talent de M. Daumier est un gage de
ressemblance, et qui sera si interessante pour nos
abonnes lorsquielle sera complote et qulelle com_
prendra tout ce qui merite d'etre distingue parmi
nos ventrigoulus. ' C'est un monument que nous
elevons a la sottise contemporaine...
a Nous concevons tout lfinteret qu'on porte a pos-
seder au grand complet la serie deceux d'entre les
improstitties qui se sont fait remarquer, soit par un
plus grand nombre de vociferations, soit par un
plus profond mutisme, soit pur de plus epileptiques
attaques de nerfs, soit enfin par une plus grande
servilite de croupion dans les assis et leves qui ont
battu sur les banquettes des centres. Nous conti-
nuerons eette espece de menagerie humaine... n
Telles etaient les violences d'un homme qui avait
des idees et de l'invention, mais qui, dans la melee
politique, perdait toute retenue. Ces lignes portent
la date de 1852 : nombre d'articles de cette epoque
ont besoin flkätre releves par les touches mordantes
de la caricature.
Seul, M. iliArgout echappa a Piicrete des attaques
des journalistes, protege par le developpement de
son nez contre les aerimonies dhtlversaires qui
rfepargnaient personnel. M. d'Argout tiiisant dan-
en du
müme dans
Pantiqm
zitä,
oü les poüles saliriql
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