DE
L A
ANTIQUE.
CARICATURE
Anchise est soucieux, Ascagne g peine il suivre
son pore; mais Encc, sefforeant de garder son sang-
froid pour rassurer ses compagnons, tourne la tfrtc
en arricrc, cherchant s'il ne voit pas sa {idole Creuse.
Ici le texte de Virgile se prelc encore ä Pinterpzwä-
tation de la fresque:
Et me, quem dudum non ulla injectu movehnnt.
Tela, neque adverse glomerati ex agminc Graii,
Nunc omnes terrent aumv, sonus excilat omnis
Suspensum, et pariter comitique onerique timentem.
Suivant de Paw, a les Grecs peignaient ordinai-
rement (Yapres llomere, "et les Romains (Fapres
Virgile. Le quatrieme livre de PEnäide, qui etait le
plus generalement lu a cause des aventures de Didon
et (Plijnee, "etait aussi 1e plus generalement repli:-
sente dans les tableaux, les bas-reliefs, les tapisse-
ries. Ce sujet-la, Llitlllzlcrolae(Sr1t11rii.,liv. V, eli. xvn),
est enfin devenu le sujet dominant qui avait -fait
oublier les autres : les peintres ne se lassaient
pas de le repeter, parce que les spectateurs ne se
lassaient pas de le voir : on le voyait partout, et on
Fa retrouve plus d'une fois dans les ruines (Pller-
eulanum... Ovide dit positivement qu'aucune partie
de PEnäicle rfetait tant lue chez les Romains que
le quatrieme livret. n
Une autre hypotliiäse 1n'est suggeree par la col-
De Paw, (läji
cilü