HISTOIRE
ces allribuls de Pancienne
tourner au bouffon 1.
Esyvle,
on
les
faisant
Il serait imprudent d'analyser avec plus de details
les priapees egyptiennes; aussi m'en tiendrai-je
aux planches purement satiriques donnees par le
docteur Lepsius. Grandville ne les a pas connues,
et cependant ses meilleures oeuvres, celles de sa
jeunesse, ressemblent a ces papyrus. iNc soyons
pas si tiers de nos decouvcrtes et de nos inventions:
presque toutes elles sont dessinees, sculptees", de
crites il y a trois mille ans.
Certaines peuplades de la Grece etaient particu-
liercment sareastiques: on le verra par quelques
statuettes; mais il etait plus difficile de constater
ce rire plastique chez les Assyriens et chez les
Egyptitzns.
En l'absence du texte explicatif de hl. Lcpsius,
un jeune savant qui, je liespere, approfondira
cette question du comique en Egypte, la fecon-
tlera et nous donnera sans doute par _la suite
un beau memoire sur ce sujet, a bien voulu se
charger d'interpreter ces papyrus:
a Le musee "egyptien de Turin, dit M. Theotlttlc
Deveria, possede les debris d'un papyrus on l'on
f Karukezzz, le Polichinelle de l'O1'ient, sur lequelje reviens dans
le chapitre consacre? ä Priape, est, par ses vices, sa grotesque
allure et sa grossieretä sensuelle, le proche parent de l'illustre
Punch, plus accentue encore duns sa gaiele cunsidä-rable que le
Polichinelle franqais.