DE LA CARICATURE ANTIQUE. 15
triviales et des gestes grossiers m5 ZPÜUÜIL 90911151
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Grace a ces fragments on suit la trace du co-
mique dramatique chez les anciens : repetitions
des memes paroles, sobriquets, tromperies, tra-
vestissements, imitations de la nature triviale qui
furent, sont restes et. resteront toujours les bases
du comique.
Si on en excepte Aristote dans Pantiquite, Jean-
Paul Richter dans le moderne, en Angleterre un
Fielding qui se plait a expliquer les rouages secrets
de ses drames et de ses earacteres, vaine science
que les rheteurs croient tirer du comique.
Un pitre de place publique, un charlatan dans
sa voiture, un faiseur de parade sur des treteaux,
un bouffon de petit theztitre, un caricaturiste igno-
rant, siils niapprennent pas au publie pourquoi il
rit, arrivent plus vite a un meilleur resultat. Un
geste, une grimace, un trait de crayon suffisent.
Il existe au musee de Naples une fresque repre-
sentant les jeux des enfants.
Trois petits Amours sont entres dans un appar-
tement et figurent lienfance curieuse, cherchant
dans les coins des maisons quelque objet de forme
nouvelle pour le faire servir a un jeu.
Une porte est ouverte; 11n enfant arrive de la
chambre voisine, tenant a la main un masque
comique derriere lequel il. cache sa mine eveillee.