DE
CARICATURE
ANTIQUE.
267
et avec leurs derniers
sifflelnenis
s'en va leur der-
souffle.
nier
a Que
l'on
mette
maintenant
CES
deux
(BUV PBS
d'art l'une en face de llautre! Il n'y a la ni parodie
ni travestissement; il y a deux objets naturels pris
l'un en haut, l'autre en bas, mais tous deux traites
par un maitre dans un style egalement eleve; c'est
un parallelisme par contraste; chaque oeuvre isolee
plait, et, reunies, leur effet est frappant. n
Goethc ne parle ici que de sujets familiers. Le
sculpteur grec qui reproduisait ces animaux ne
cherchait pas a faire acte de parodie ni de carica-
ture; en ceci il plaisait a Goethe que blessait Fidee
de caricature ou de parodie.
Ce grand esprit si large et si iecond, quisänteres-
sait a toute manifestation artistique, regimbait
contre le satirique. Et pourtant, quoique, äPepoque
ou parut ce morceau sur la Parodie chez les (anciens,
Goethe ne put connaitre les richesses que soixante
ans de fouilles ont arraehees a la terre, son opinion
a du poids, et l'homme de genie avait pronostique
presque juste. Sauf de rares exceptions, les Grecs
conserverent la serenite dans leurs moindres objets
d'art.
a Un peu moins scrupuleux que leurs maitres les
Grecs, dit M. Merimee 1, les Rpmains ont cepen-
Notes (l'un voyage dans le midi de 711 France (185: