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L'un, moraliste, lalamant le devergondage et la
licence des comiques; l'autre, poäte, qui se sentait
compromis par les censures allaehees aux tliealres
de bas etage.
Aristopliane se defend vivement, dans les Nudes l,
d'etre assimile aux poetes qui travaillaient avec
llunique but de fliverlir le peuple z
a Cette comedie parait sur la scene... Remarquez
sa modestie et sa decence : elle est la premiere
qui ne vienne pas armee d'un instrument de cuir,
rouge par le bout, et de grande dimension, pour
faire rire les enfantsg; elle ne siamuse ni a railler
les chauves, ni a danser la cordace (detait une
danse impudique et comique) ; elle n'introduit point
de vieillard qui, en prononeant ses vers, frappe de
son bäton tous ceux qutil rencontre, pour faire pas-
ser la grossierete de ses plaisanteries. n
Quoiqu'il s'en defende, Aristophane tombe dans
les exces des petits theätres de son temps. Socrate,
jugeant le poüte complice des grossieres lubrieites
du theätre populaire, Yenveloppait, maigre ses qua-
lites eminemment lyriques, dans les memes accu-
sations (Yobseenite corruptrice. D'en sans doute la
parodie que fit Aristophane de Soerate.
Voir
1 Comädies däristoplzane, trad. par Al-taui VUH
Nuäes. Lefävre, 1841, '1 vol. in-18.
"a a Plzallum describil, qui erat curiacezes penis,
M. Arlaud.
les
notice sur
dit en
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