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STOIHE
Toutefois, si la critique einet certaines allega-
lions trop atTirmativcs, il est des monuments qui
laissent l'esprit planer dans une sorte de certitude.
Au nombre (les meilleurs ac-
f. teurs comiques du theätre an-
Äji 4 tique, il faut signaler le baton
m qui slest conserve dans la farce
il; actuelle, le laalton qui manque a
il, la tragedie, le baton cher a Moliere, le
a baton inconnu a M. Ponsard, le ballon de
tll Polichinelle et de Guignol, le haton avec
f. lequel les Desgenais devraient corriger
l les filles de marbre au lieu de leur tenir
ii d'eloquents discours qu'elles ne com-
f prennent pas, le laaton, l'un des meilleurs
l auxiliaires de la pantoniime; agent muet
qui ne connut jamais qu'un rival, le
f soufflet.
Ce baton de la comedie, Pantiquite en
" faisait un tel cas, qulun graveur en piers
res fines a voulu en conserver l'importance su-
preme; car le haton ci-contre a ete dessine, sous
la direction de Ficoroni, d'apres une cornaline.
Le bäton, on le pense, ne jouait pas son rolc
seul; il etait tenu par la main tremblante d'un
vieux lJZIPbOH grondeur qui, avec son aide, corri-
geail; les eoinplaisances d'un esclave pour les
annours d'un fils" debauche.