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HISTOIRE
tresse de Minerve Aläa in Tügüe, qui
cule. J)
fut ainwc d'IIer-
Iei säarrelc, a bout. de commenlaires, le Diction-
naire que j'ai ferme avec desenchantementJa pein-
ture du vase ne me paraissant pas suffisamment
expliquee. a
Quoi! pas un mol sur les deux figures grima-
gantes qui regardent avec une grotesque terreur le
drame!
En raison de Pabsencc cPun commentaire scienti-
tique, je me permettrai de donner le mien. Je laisse
de cote les personnages historiques, aucun nom
ne se trouvant inscrit sur le vase, ainsi qlfil arrive
habituellement.
La scfäne est-elle absolument comique? J'en doute
un pou; j'y vois plulüt Yadjonclion de deux gro-
lesqucs au milieu d'une tragbdie, ä moins touie-
fois qu'un motifcle parodie ne coupe tout il coup le
drame.
L'ancien mälodrame frangais admetlait, a cola du
farouche Brancadoro et de la princesse sa victime,
le niais qui, par son (zmoi bouffon, reposait les
spectateurs des combats, des poisons, des guet-
apcns, des assassinats qui, pondant cinq aclvs,
arrachaient des larmes aux coeurs sensibles.
Entre un mälodrfunc de lUhnhigu ct la sciznc
mystüricusc que les rüdaclcurs du Dictionnaire de
Fmudämie des beaux-arts ont n (ägligü d'approfondir,