DE
LA
CARICATURE
ANTIQUE.
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Avec Panofka jincline a croire qu'il slagit d'une
parodie de rendez-vous, et non dlune satire des
dieux. .
a Les deux couronnes suspendues en haut de la
composition, dit Perudit berlinois, nous paraissent
seulement indiquer qu'il slagil ici d'une scene de
comedic; elles remplacent les masques que llon voit,
surdes peintures analogues, suspendus au meme
endroit. n
Sur le revers du vase sont peints deux hommes
enveloppes de manteaux; le plus fige tient de la
main gauche deux pommes et une bandelette; l'au-
tre en face de lui porte une branche.
Le peintre aura voulu donner les emblemes de
l'amour, et la parodie amoureuse sur la face oppo-
see du vase. Le grave et le grotesque se retrouvent,
je l'ai dit dans le chapitre precedent, sur maints
autres vases.
Ces parodies se jouaient, suivant de L'Aulnaye,
par les comediens elrusques a 30H16. BiGIllÜi aux
pieces des Etrusques se joignirent. les pieces atella-
nes que les Romains cmprunterent aux Osques.
Dialogues d'une telle audace satirique que Cali-
gula fit brüler, dit_ Suetone, un poete atellanique
dont les vers paraissaient le critiquer. Domitien
{zgalement condamna a mort le poäiü ÜelvidillS pour
semblables allusions.
Deux poütes romains, Novius etPomponius, furent