ou Ll (ZARICAIUIIE ANIWQUE. tll
M. lgenormant pense que les deux statuettes sont
la caricature de Caracalla.
a Toutes deux, dit Parcheologuc, passent pour
des imitations grotesques de l'empereur Caracalla.
Cette opinion, incontestable en ce qui concerne
le häros couronne de laurier qui tient des ga-
teaux dans une corbeille et semble les vendre ou
les distribuer, me parait plus douteuse si on l'ap-
plique a ltautre häros nu et casque dont le bras
gauche devait tenir un bouclier, et le droit, qui
manque, brandir une lance. Une jolie Ügurine du
Cabinet de France reproduit le meme motif, sans
qu'on demele dans la tete rien qui rappelle les traits
de Caracalla. Toutefois, apres avoir exprime nos
doutes, nous devons ajouter que la vraisemblance
demeure en faveur de ceux qui reconnaissent un
Caracalla dans notre häros combattavzt.
a L'auteur de la caricature, en nous inontrantCa-
racalla sous les traits dtun dieu, n'a choisi, ni Her-
cule, ni aucun des habitants de l'Olympe distingues
par leur force ou leur beaule : il a choisi Vulcain,
ture de Caracalla rcpräsentä en marchand de petits pätäs, n dit
Slendhal (Jlhfflzoires d'un Touriste. 1858, 2901. M. lllärimfife
'est du mäme avis : fc Une petite caricature de Caracalla, reprd-
sentü en marchand de petits pfitüs, est un chef-dbauvre qui prouve
qu'en France on a toujours eu le äentiment exquis du ridicule;
c'est la meilleure charge que j'ai vue, et M. Dantan devrait 11m;
dier comme un modäle classique. n (Ifoyzme dans 18 midi (18 la
France. 1855, in-8Ü.)