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mediocrzznzent, mais il ne fout pas hasarder un mot sur
le siccle de Pericles. Ce qui rend les erud-its un peu par-
tiauzc, les empeclte parfois de voir juste ; car si la critique
moderne va jusqua s'inquieter des ordonnances (l'un
Fagon, il est bien certain que l'e'tude des menus faits de
Pericleäs n'a pas ete poitssee attssi loin.
On t'ont voir clair aztjoztrfbltiti, ne pas etre trompe sur
les miseres des rois. Parce que le siäcle de Louis XIV
reste grand sans Louis XI V, quel chagrin doit causer aux
efrziditis Fefclaircissement d'une antiquite etudiee si pro-
fondement?
L'an passe fut vendue la collection du vicomte de Janze,
citrieitlsrz sitrtoztt par l'assemblage d'objets de petit art, la
plupart en terres cuites, qui semblaient des bibelots ro-
nuiins gagnes au billard chinois d'un jardin Mabille par
une courtisane romaine.
Petites souris, enfants couches sur un cochon, avec
boule mobile d linterieur, tetes grotesques (semblables a
nos sculptures en marrons), grenouilles, tortues, pattes
de crabe, lapins avec des yeux en päte de verre, etc.,
semblaient de ces ntenus objets que les femmes entassent
sitr les etageres. Cela ne fut pas achcte par les musees.
Cela (manque-ra aux musees, car l'art intime de tous les
jours, l'art apptiqite aufc besoins, l'art dit industriel
en apprend quelquefois a l'historien plus. qu'un monu-
ment hieratique.
Ces frivoles objets de la decadence romaine, nous les
connaissons ä peine; connaissonssnous l'art grec plus
yrrofondemeztt ?
u Ces 77l0llllllllfllfS appartiennent-ils a l'art grec? Sont-