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AVERTISSEMENT.
cmicrature.
un Briotie.
Däcret qui
prouve
que la
caricawrz: existait
a Les yeux (les Gi'ec.s, ce peuple si pass'ionne' pour le
beau, repugna-iient au spectacle du laid; et si un (lesnslfn
grotesque, une earicatufrz: avait de quoi leur agreer un
instant, ils 1z'aimf1irf1zt])oi1zt d y arnfter lifuizs regards. n
L'auteur est sur ce point (le l'avis de Flumorable
membre de l'Univer.site qui, une fois de plus, constate
que la caricature existait en Grece.
a On ainzait mieux, dit M. Aisszflrzfmeau, iliffanzer la lui-
deur en paroles que (l'en pzerpetuif-r F-intagfz. n M. E11.
Fournier dit avec non moins de justrfsase: a La carifffl-
ture dans Fantiquite filait individuelle; elle nüzxilstait pas
ä letat d'institution, comme on peut dire qu'elle existe
dans les temps: modernes. n
Sans doute la ifuricatzire n'avait pas la force que lui
ont pretee les modernes.
Personne ne pourrait avancer que la Cttrltflllltfü faisait
ecole et qu'elle possedizit lu virtualite considerable dont
Lutlier et la reforme l'ont armee. Le poete satirique, je
l'avais dit, l'emporte sur le peintivf dans Fantiqu-itef; on
n'y rencontre pas un Daumier poursuivant le gouverne-
ment constitutionnel de son crayon et luttant sa chute.
Il faut toutefois faire 1'enzai'q1ie1' Finquietude des eru-
dits pour tout ce qui regarde lantiquitd. 11s craignent la
raillerie, gemissent du scepticisme et regardent un vau-
deville qui touche a l'0l'ympe comme une profanation.
Les dieux de l'0lyn1pe sont la veritable i'eligion de lüffiru-
dit; sourire de la Grece, nzeme du bout des levures, fait
l'l'0nceI' leurs s'ourcil.s. Le siimlc de Louis XIV les touche