SUR
SYMBOI
ÄSMI
ARCHVFEC
"URAL
leurs , une Sorte (Paversion pour les Kidees mystiques g uue
zmlipathie qui perle 21 les möpriser et möme Z1 les nier.
(Iependant elles soul. vraies et belles , et, d'un ordre si
eleve que Pesprit, pour les saisir, ne äincline pas, mais
monte ä ses conceptions les plus hautes.
Dans le sens le plus large, un Symbole esl 1m signe
qui rappclle une idöe ou un fait. On distiugue le Symbole
naturel et celui de convention. Le premier repose sur le seul
phenomene psychologique de Fassocialiou des idees : uinsi In
fumäe rävele naturellement Pidee de feu. On peut dire , en
ce sens , u que tout objel, Loute idee , est jusqu?! un certaiu
point un Symbole. 'l'out'e idee que nous saisissons exeite elfec-
tivement en nous maß de ce qu'elle est , et Pidäe d'une
aulre cbose encore qui n'est pas elle. Tout objet que nous
voyons uous donnc Fidee de ce qu'il parait, plus Fidee (l'au-
tres objets que nousue voyous pas w Mais le synlbolc arti-
llciel n'a pas uue cnnuexion nücessaire avee son objet; essen-
Liellement equivoque, il est fonde sur desdoetrines parti-
culieres , et pour le colnprendre , il faut une initiatiun preu-
lable. S011 langage mysterieux so fait alors entcndrc ä Finne ,
par les PCSSGIUlJlIIUCGS des objets visibles avec les choses invi-
sibles sur lesquelles il attire notre pensee.
ll ne s'agit ici que du symbolisme urtiliciel Avaul (h;
lkätndier daus Farcllileclure chrelienne, nous examiuerons en
gäuäral quelle est sa valeur. Est-il convenable (Pexposel- ce
qui est en sni pur et sainl , an moyen de Signes mäprisables
(4) Joulfroy, CnursWEslIuätique , 48'. Iegon.
(2) Nous lfignnrons pas commcnt 1a philosophic allemnnde etles lhüo-
logiens quli comhnttent In mylhisme d'Ouh-c-Rhin , (mt rläterminö les
(lillkärentes cspüces de symboles. Mais je peux ölre clnir snns ddefiuuir
Pallögoric , l'image, le mythc , male. D'uillcurs , parmi ces mols, il m1
vst qne nous lfemplnierons pns , cl d'autres quo nous devons rom-
premlrc (xmnmv I0 mnyeli-älgv.