52
SUR
LE
SYMBOLISME
ARCHITECTURAL
Le coq a ötü poursuivi par M. le chevalier Jo. Bard
cumme un symbole tout gaulois. Suivant ce räfav-nnlstc , il
s'est envolö Lrop haut ; il faut le faire descendre du faite
des (Eglises au sommet des croix rogatoires , et lui substituer
la girouette-ötendard
Les droits du cnq sout faciles in däfeudrc; il peul so
prävaloir d'une fort auciennc prescriptiou. Däs le XII". siisule T
il ätait au POSlC qu'on voudmitlui ravir au ÄIX". L0 coq
du clocher est populairc eu Wunce (2) , et c'est trop (Fultra-
montanisme de le baunir, parce qu'il n'est pas italien. LeA
coq sort de 1a ligne des volatiles vulgaires , eu ägard i: sou-
röle dans le repeutir de sainl Pierre. La liturgie romaine esl.
encore un titre pour lui.
Qu'0u lisc ce-rtaines hymnes de Follice diviu, pur cxemple
(i) Nonveau programnxe d'un liturgisle, 4356, un l'on parait con-
fondre (lnliquc et hiärzzliquc, comme si la consücration dc Pöglise ne
valait pas celle du temps; nü l'on apprend que les cloches vinrenl
d'Orient en Occident! elc... M. Bard. allägue la vdndrable umiquitä.
Avec celn les Jansenistes conduisaient ä näanl le culte extärieur.
(2) M. Bard n'ign0re pas qu'un sein mäme de sa chC-re Blngundu-
Lyonnaise lc coq a ätä en honneur. [In eväque de Chalons-sxzr-Saüne
üt lraduire par lle P. (Iloyscnull , et modilier pour l'usage de ce diocäse,
le Pastoral de saint Charles Borromäe. On y lil : il doit y avoir au-
dessus dc chaque clocher, une croix de fer avec un cnq de. xnämc lnälal.
(IV. parL, tit. 3 , eh. 22. )
Je n'ai pas eu encore Pavantage de visiler Pltalie et jügnore si les
calnpalniles de ce pays n'0nl jamais un coq 21 leur sonnnet ; ce que je
sais mieux, c'est quc les propres Acles de PEgIise de Milan (De turvi
campanili) porlenl: Fastigium non triangulum, sed circulatum et
pyramidale : in cujus summo , u! myslcrii ruliu pusmlat ,Gal1i elligies
firmissimd aflixu cruceun ereclaln suslinere poleril.
Pan-s. b. Inst. fahr. ecclus. lih. 1.