1) LISES. 
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Leelural , nous (le-vons assisler d'abord ä Ia benediction de la 
prelniäre pierre du temple. (Je mysterc enseveli avec les fon- 
dations eachöes annoncc assez ouvertement qu'un edillce 
moral va sßlever en meme temps que le monument materiel. 
Benir , c'est purilier et. sanctilier. Le monde physique en- 
traine par la chute de l'homme a am maudit. Pour qu'il de- 
vienne aptein servir au culte divin  il faut qu'il soit lavä de 
sa souillure , puis enriehi d'une vertu sumaturelle; doublv 
(um de 1a benediction , par laquelle les merites de In R6- 
denlptioxl lui sont applirples. 
Ifeglise röserve ä Töveque le pouvoir de benir la premiere 
piorrc du temple , et (fe n'est qu'en verlu d'une delägatiolu 
de sa part, que le simple pretre accolnplit lögilimenlent cet 
aete liturgique  Investi sur ce point de Fautnrite episco- 
palc , voici Foxrdre dans lcqucl il procede :  
Pridiä quäm primarius lapis benedicalur , ligneam cru- 
cem in loco ubi debet esse allare , [igat ipse vel alias sa- 
cerdos  
Des la veille, une croix de bois est plantee sur Yemplaeement 
de Yautel majcur (h) , aün que l'on Sache in Favance 1a des- 
tination sainte de ce lieu et que , de ce moment, il soit res- 
pecte. Ge söjour de 1a Croix le prepare in devenir sacre de 
profane qu'il est , en expulsant les genies nmlfaisauts repandus 
dans Patmosphöre, principenl potestatis aeris hujus (all 
(i) On lit dans 1c Pontifica] , i: la consücrntiou de 1a palL-nc et du 
calice : quod arte vel metalli natura ellici non potesl altaribus tuis 
dignum , fiat tua benedictione sanctificatunl. 
(2) Belelh. div. off. exp. c. 2.  Dumnd. lib. 1, c. 11, n. 7. 
(3) Rit. Rom.  c. f. Bnrufaldi. commem. Venetiis 1752. -CaLalanf. 
Bit. Rom. comment. illust. Patavii. 1760. 
(In) Ubi debet esse allare. On sait qu'il n'y nvait anlrefnis qu'un aulol 
(lnnsclmauque öglise. II [ignrail Punilö du sncvrzlncv. Gramm-das; Vmlrivn: 
Snvrnrnvntnirv, mm. i. Dos nulvls.