SU H
SYMISOI
l SM li
ARCHIT
URAL
mcc une ögalc assurance, les cxplications (Paillcurs sutisfui-
szmles du ses contmnporains.
E11 cffet, si un äcrivain shvisait (Texposcr 011 un ouvragc
sur les äglises el [es divins oliiccs, [es idöes mystiqucs quc
cacher dans toutes les lignes du Pan-
thüon, 011 M. Lcbas, 21 Norm-Dame-de-Lorctte; je lc de-
mande , (luelle fortune aurait sou livre? 01', le moyml-ägc
et ses grands hommes sont coupables de cctte niaiseric quc
110 fcrait pns 1c 1.11115 sot Gcrivailleur d'auj0u1'd'hui , s'ils 0111
supposä, dans lcs cathödrales, 1111 symbolisme qui n'y csl
point, auquel les architectes ne songeaient pas. C'est
övident.
Mais une consideration puissanle conlirme notre convie-
lien. Par qui äelevaient nos basiliques anx XI". , XII". el.
XIII". siecles, alors qu'elles so (leveloppaient dans la pleni-
tude de leurs inysleres? Par le bras des peuples anilnes d'une
lei brillante et sous la direction (Partistes religieux, (llliilld
ils ifetaient pas meines comme Gilbert , Hildnard , Suger.
Au XIII". siecle, il est vrai , la periode hieratique louchait
a sa {in mais les Libergier , les Robert de (Joucy , les
Endes de lllontreuil avaient regu ses traditions en heritage ,
et la lumiere (llrcloitre censervait encore sa purete native
entre les inains des seculiers. M". Felicie (lÄlyzac a perte une
grave accusation contre les architectes lalques des XIVC. et
XV". siecles. (Symbolique des pierres preeieuses; ann. arch.
octobre lßliö. ) Nous c-royons que le mysticisme n'a vraiment
peri qu'un declin du style ogival. Le lnonde , au XIV".
siecle , vivait encore de la vie des 'l'auler , des liusbrocli et
des Suso. Le meine esprit animait donc , et Parchitecte qui a
(I1) Voyez le Cours (Pmltiquitös monumentales de M. du Caumont ,
h". parlie. Ch. 9. Annal. archäol. t. (i, liv. 3. L'Art et les
Moines, par M. de Monlalenlbert.