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1'111 1,15155.
c011Lcu1purai11 des lnonuluenlls du moyeu-ägc,
Pouvrior lui-nlöule , elxnvoud pur ceux qui 011i, pu nous lögucl-
sa pensöe, S'il cxistc, et fcspüre Fötablir, il faul Facccptcr
counnc revölu de Pautoritö d'un fait , sauf 21 Fappröcier
philosophiquenleut (Faprös los principcs que nous vcnons
(Pölneure.
Panni les causes du (liscredit 011 sont tombees les mystiques
interpretations , nous relnurquons justement la liberte prise
pur eertains auteurs d'en inventer in leur guise, et, si je
puis me servir de ce Lerlne, d'en fabriquer d poszerzbrz".
Livrees au caprice d'une inlagination individuelle , elles
perdent leur caractere scientilique pour enlrer dans la aale-
gorie des reves ou des conjectures.
An lieu de se livrer uux attraits d'une (levole sensiblerie ,
ou de s'evan0uir dans le pieux nuage d'une poesie vaporeuse,
que l'on ouvre les auteurs du lnoyen-äge qui ont eeriL sur
les eglises des puges Lrop (lubliees ; c'est 121 qu'il fault apprenrlre
quels senlinlents faisuient baltre le ceeur des honnnes de genie
dont les ouvrages eu an-chitccture nous (rtonnent eL nous
ruvissent; c'est lä que l'on peut puiser des asserlions 0er-
laines sur la pensöe qui dirigea leur eompas et llgurau ees
[Jlaxls grandioses et lnyslerieux dont nous clTerchons la clef.
Les lves de Chartres ; les Honorius dUlulun ; les
les Guillaulne Durand, l'01)l'ÖS6llliIlllS
de leurs siecles, ont traduit pour la posterite, dans des livres
lnagniliques , Fidee Lracee sur la pierre pur le nluilre-lnagten
de leur epoque. A eoup sur, ils nous ont donne son inten-
tien, sa pensee; et si, jusquüx presellt, un heureux hazard
n'a pas (lecouvert, dans la poudre des laiblimlzerjues ou la
nuil des greniers , le Leslaunent perdu de. quelquäunzieul
lailleur de pierres (l) , nous pouvons, en alleudannl , reeevuir
(11) Le livre du moineThüophile et Ie Guido de lu Peinture uulorisvl
l 'espäre1'.