12
SUR
LE
S YM ISOLISME
ARCHIFECTTJRAI.
ere, Pythagore annonce une doctrine consislanl, dans la
laugue et Pharmouie des nombres , et trois sieclcs apres,
Jamblique donnait aux ecleetiqucs alexandrins des rites copiös
sur nos sacrements. La Gnose et la Cabale sont pleines dv
ces ligures, de ces rites mysterieux , plus ou moins informes ,
plus ou moins iutelligibles, qui trahissent toujours uue ton-
dance 21 la mysticite. Sans doute , Pidee s'est corrompue (lnus
Ies egaremexlts de la raison; mais elle subsiste et temoigxle
assez que le symbolisme repoud ä uu besoin de l'homme,
puisqu'il est un fait universel.
Nous le confessoxls ici, les injures que nos öclectiques
prodiguent aux mystiques du lnoyen-äge , paraissent (Vautanl
plus deplacees que , si l'on veut y prendre garde , le pan-
theisme conlemporain se resout lUl-IDÖIIIB dans le faux mys-
ticisule d'une idolälrie subtile.
A Dieu ne plaise que nous mcltious sur la meme ligne la
mystique chretienue : ce serait confondre Perreur et la ve-
rite, le vice avec les bieus de la gräce. Mais s'ils different par
les moyens et dans les gelsullats, ils out du uneins pour [in
commune de faire disparaitre la matiere cn Fuuissaul au
monde invisible; seulement le pantheisme Pabolit, tandis que
le christianlsme Pelßoblit et la trausügure.
J'ai voulu, par cetle rapide csquissx: , eviurr (Volfrir les
pieux symboles de uos eglises comme uu cnsenuble isolö, nu
un ressort de (levotioxx (lepourvu de caractöres rationnels. Ou
le voit , ils tienuexlt ä la plus sörieuse etude de Fesprit humnin
et aux profoudeurs de la Lh-eologie.
DU
SYMBOLISME
ARCHITECTUBAL.
De son exzktence , de ses räglcs et de Fünporteznce de son älurle.
Jc me posc celtäc prcmiörc (IUCSÜOI) : Exislc-t-il un symbu-
lismc architectural authentiquc ? J'cntends uu symbolismc