HlsTOIRE
DE
L7HABITAT10N.
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s7asse mblerent en grand nombre et s7c5lirent un cl1ef sus
prSme, un roi, sur la tSte duquel le p0uvoir jusqu7al0rs diss
seminis fut c0ncentreE. Ce roi s7appelle Menes, et bient6t t0ute
isEgypke 1ui 0bk5ik.
cc Tu considerais, dir D0xi ä son c0mpagnon, les hommes
que nous avons visites dans les m0ntagnes du haut Indus
comme la race par excellence, et, pendanr le sej0ur que nous
avons fait parmi eux, nous les avons vus changer souvent
d7avis et de projets. Mobiles et legers dans leurs desseins, ne
sachant se tenir nulle part, ils ecoutaient tes conseils, et le
Createur sait ou cela les conduira. Ces habitants de la vallee
du Nil me paraissent bien autrement sages et mcEriter le
titre d7h0mmes par excellence. lls savent se s0umettre ä une
l0i Hxe et nul, parmi eux, ne songe a s7y s0ustraire. Bien
mieux, dans la crainte de v0ir la loi compr0mise par la nes
gligence ou la folie de quelquessuns d7entre ses interpretes,
ils n7en admettent plus qu7un seulI Voirel reprit lEIpers
gos; et Si cet unique interprete perdait le sens P 0n le
remplacerait par un autre, puisque tous ne demandent qu7ä
maintenir toute ch0se en l7cZtat. Entre dans la maison d7une
de ces familles d7l1onnätes gens et tu verras que les ustens
siles dont ils se servent sont exactement les mSmes que
ceux soigneusement conserves par eux comme ayant appars
tenu ä leurs ancStres. Ils construisent leurs maisons de la
mSme maniere, ä llaide des mSmes matcZriaux, et ils ont
bien le soin dlempScher les orgueilleux d7empl0yer d7autres
methocles. cela est sage et bon; cTest, en eifet, la värite. il
faut nous en tenir ä ce pays, d7autant qulil y fait b0n vivre.
0hI nous nlavons pas tout vu,D il y a peutsEEtre mieux
ailleurs.
c: Voici ces b0nnes gens qui se sont donnä un roi, qui va
tout maintenir en liätat, disstu; soit. Mais lui et ses success
seurs se passeront peutsEtre la fantaisie de taire travailler
pour eux toute cette population. Qui sait Si, mal contents