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H1sT0lRE
DE
L7HA13ITAT1oN.
capuchon. ses jambes et ses bras eEtaient nus et ses pieds
couverts de sandales de peau attacl1ees par des lanieres, son
visage naturellement jaune et bruni encore par le soleil n7es
kalt rien moins que beau. SouS ses s0urcils nojrs et rappros
cl1es, sous un front bombkE et large, pergaien1 deux petits ycux
bridcEs auX prunelles noires et qui ne regardaient jamais en
face. Le nez 6pais, court, les pommettes saillantes et osseus
ses, la boui:he lange qu7entourait une barbe rare et dlun noir
mat, une peau cuivrcEe et huileuse, donnaient ä ce masque
un aspect repoussant. ex Que voulezsv0us2 dir cet homme.
A quelle tribu appartenezsvousP A aucune, repondit
Epergosz nous sommes etrangers a ces däserts et egares;
nous te demandons l7l1ospitalite pour cette nuit. Appros
chez donc alors, quittez vos m0ntures. pp Epergos et Doxi
s7empresserent d7obcsEir a cet ordre donnä dlun ton dur.
sc Que portezsvous sur vos chevauxP continua l7homme.
Quelques vivres, rien de plus. Rien du soleil levantP
Rien du so1eil levant. vous en venez cependantP
Oui. Je le vois ä vos visages. Tu connais donc les
hommes de ces contreesP .sIl en est passe beaucoup par ici.
ssVous onrsils fait du bien ou du malP Du mal; ils ont
pris des troupeaux. ssTu ne les aimes pas, alors. N0n.
Voudraisstu te venger sur nousP Non, vous n7cZtes
que deux, nous sommes ici plus que vous, vous n7avez pas
dlarmes, nous en avons; nous ne vous craignons pas. Si
vous aviez avec vous quelque chose qui nous convInt, nous
le prendrions.... Mais a quoi bon prendre vos viesP Cela ne
nous rendrait pas les troupeaux voles par vos pareils.
C7est parler droit, et peutsätre pourronssnous vous faire que1s
que bien. Oh habitezsvous P gLä, I: dir llhomme en mons
trank ces proeminences que de loin les deux compagn0ns
prenaient pour des tertres. Ils s,approcherent et reconnurent
que ces l1abitations cEtaient faites de peaux cousues ensems
ble, souleväes ausdessus du sol par des assemblages inges