H1ST0lRE
DE
I.7HABcTAT10N.
entretiens avec quelques venerables dlentre les Aryas, il avait
paru fort penetre de la grandeur de leur Systeme religieux,
et avait manifeste parmi eux la crainte que la purete de leur
culte ne vInt ä s7altcsErer. c: Certes, il est tressbeau, leur di.
saitsil, de v0ir le Chef de la famille se mettre directement,
an milieu des siens, chaque jour, en rapport avec les puiss
sances qui regissent l7univers; mais ne craignezsvous pas
qu7ä la longue ces traditions ne s7alterent, qu7il n7y alt
des negligences, des oublis, que plusieurs tentent d7inn0s
verP.... et al0rs, que deviendra le d0gmeP que deviendra le
culteP P0ur qu7ils puissent se conserver dans leur puretcZ,
le dogme, le culte devraient etre enseignes et pratiquäs par
les plus respecteIs parmi v0us, lesquels se transmettraient la
tradition dans t0ute sa rigueur en se s0umettant: ä des
epreuves particulieres, et en ne permettant pas ainsi aux
pr0fanes de c0nnaitre, dlinterpreter et de transmettre les
ch0ses sacrees. D Les vieillards demeuraient s0ngeurs apres
ces entretiens et se c0nsultaient entre eux. Une autre f0is,
Doxi leur di5ait enc0re : c: Chaque pere de famille sacrifie
chez lui:, saveZsvous comment il se cornp0rteP savezsvous
s7il ne s7ecarte pas de la veriteP Ne seraitsil pas mieuX de
pratiquer le culte dans des lieux destines ä cet 0bjet et s0us
les yeux de peksonnages revetus dlun caractere sacrä par un
c0nseil special, par un college des c0nservateurs du d0gmeP pp
Ces rais0ns, et d7autres que nous omett0ns, semblaient faire
impression sur les venerables personnages auxquels Doxi les
adressait.
.lut, suivanr l7usage, y rcsEunir les plus notables parmi les
rieur, presentait certaines inn0vations, ne fut pas du g0k1t
des pers0nnages les plus ägcEs, tandis que les plus jeunes se
faisaient expliquer par Epergos les ameli0rations conseillees
par lui et realisees dlapres ses instructi0ns. Les avis etaient