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HIST0lRE
DE
1JHAB1TAT1oN.
s
petite salle Pl, comme il a ete dir, et la famille mangeait
dans la piece H, donnant sur le portique.
Les chambres de repos n7etaient eclairäes que par les
portes slouvrant sur le portique, et la grande salle par les
ouvertures laissees dans le pan de bois supärieur; ouvertus
res qui nletaient fermees que par des claies.
Vämadevä, le maitre de cette belle residence, entouree
dlune trentaine de cabanes habitees par ses serks, etait un
grand vieillard. sa barbe blanche, ses yeux d7un bleu clair,
son from large et uni encore, malgre les ans, sa baute taille
droite et sa demarche p1eine de noblesse, imposaient le ress
pect ä ses egaux aussi bien qulä ses serviteurs. Bien qulil se
für enrichi aux däpens de ses voisins, il ne manquait jamais
de venir ä leur secours dans les moments de detresse; aussi
jouissaitsil dlune grande influencc dans les assemblcEes et
etairsil consulte sur toutes choses. La salle de sa maison
pouvait tacilement contenir deux cents personnes, et c7ätait
un des lieux ou les Aryas aimaient ä se reunir, car le maitre
avait la parole persuasive et savait ramener les opinions
divergentes a la sienne. Aussi se faisaitsil ä certaines occas
sions des banquets dans cette salle, qui se prolongeaient
fort avant dans la nuit; car l7ab0ndance des biens de la
terre avait modi1ie les habitudes de sobriete des Aryas
montagnards. Cependant ils s7interdisaient certaines vians
des, notamment celle du porc, et ne buvaient aucune des
liqueurs fermentees que les indigenes fabriquaient depuis
longtemps et avec lesquelles ils slenivraient partois. Les
iemmes ne paraissaient jamais ä ces banquets et vivaient
dans llinterieur de leur maison, travail1ant ä faqonner des
tissus et des vätements pour la famille et s7occupant de sur.
veil1er les serviteurs, dlelever les enfants et de faire prepas
rer les repas. Les jeunes filles avaient pour mission spcsZcia1e