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pas djriger leur intelligence vers ce mieux qu7ils entrcs
V0ientP D: A cette questi0n, D0xi ne rcEp0ndit pas, dTautaDt
que leur höre les faisait appeler pour prendre le repas du
soir.
La femme et la Alle de Fau etaient alors sorties de leuk
chambre et etaient debout derriere le maitre accroupi sur
des nattes, les bras appuyes sur des sortes de petits treteauX
de bambous, artistement travai1les. Devant lui etait placcEe
une large tabletre basse, couverte d7une natte Hne sur las
quelle etaient disposcsEs des ecuelles, des Aacons d7une terre
vernie et quantite de menus objets inconnus aux deux
compagnons. Au milieu, un large vase contenait du riZ.
fumant auquel etaient mEles des morceaux de poisson. Les
serviteurs, sit6t que les etrangers furent introduits et se
furent accroupis sur les nattes disposees pour eux, s7empress
serent de remplir les ecuelles Ä l7aide de longues spatules.
Le maitre, prenant deux petits bätons qu7il manoeuvrait
adroitement, malgre son obesite, faisait passer rapidement
le riz dans sa b0ucl1e. Epergos et Doxi eurem grancl7peinc
ä employer le meine procede et durent s7aider de leurs
doigts pour vider leur ecuelle. Puis on versa ä cl1acun des
convives une boisson chaude dans des vases delicats. Pui:;
on apporta des poissons cuits avec des herbes et des oiseaux
r6tis. Mais les deux compagnons etaient rassasies.
sc C7est maintenant, dir Epergos, qu7il convient de coms
mencer la eure qui doit te rendre la same, ditsil ä Pan.
Laisse tous ces mets ä tes serviteurs et caus0ns, s7il te plait.
N0us avons admire ton habitati0n et tes jardins; mais
quand on possede une clemeure pareille, on est peu dispose
ä la quitter. Ne vasstu jamais deh0rsPs Le puissjeP rcsEs
p0ndit Pan; ä peine Si jOai la force de faire quelques pas
dans mon jardin. Demain matin, an lever du soleil, fais
vingt pas, tu en feras trente aprk:ssdemain en mangeant
peu, quarante le jour suivant en ne mangeant pas davantage,