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L,HAB1TATl0N.
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repose, esperant jouir des biens si peniblement amasses.
Mais la same m7a quittcE et le repos attendu dans cette mais
son bätie sous mes yeux nlest qu7un long supplice. DCs
breuvages et des l1erbes dont nous connaissons les vertus
te soulageront, mais d7abord faissnous voir cette maison,
car il est bon de savoir si el1e n7est pas la cause de ton mal. D
Les petits yeux du gr0s Fau s7arrEterent alors sur Epergos
et Doxi avec une expressi0n de d6Hance Si marqu6e, que le
premier reprit : u Si tu te deiies de nous, dissle ouvertes
ment, et nous te laisserons ä ton mal. D7autres reclament
nos s0ins. Demeurez, repondit aussit6t Fau, vous verrez
la maison a votre aise quand vous aurez hu et mange. di
Les serviteurs apporterent alors un vase rempli d7une boiss
son chaude et des gäteaux epices. sc Cela, dir Epergos apres
avoir goE1te un des gäteaux, n7est guere bon pour des hus
mains en same, mais te conduit rapidement Ä la mort. Puis
äla place de cette boisson aromatisee, kais apporter de
lleau pure. Pour que le remede que nous te donnerons ce
soir puisse agir, il est necessaire que tu r7abstiennes tout le
j0ur de prendre autre chose que de l7eau claire. pp
Fau n,etait guere capable de faire les honneurs de son
d0maine aux deux compagnons. Le maitre des serviteurs
fut charge de les conduire partout. Epergos pur enHn, ä
loisir, examiner tous les coins de cette demeure, Sauf la
piece ou cEtaient enfermees la femme du maItre et sa fille.
C7etait une de cel1es qui donnaient sur la grande salle. Epers
gos slexclamait ä chaque pas. L7assemblage des bambous
supportant la toiture de la sa1le principale faisait surtout
l7objet de ses observations Cfig. 13J. ex Vois donc, disaitsil a
son compagnon, comme avec des materiaux en apparence
Si faibles, ces hommes ont su faire un grand toit aussi leger
que solide. Comme ces liens sont adroitement plac6s,
comme l7air circule dans ces pieces aHn d7eviter l7incoms
modircE causee par la chaleur du climatl v Mais Doxi levait