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DE
IJHAB1TATI0N.
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IUI
gerations, aimees des Chamites, mais ä la structure de bois
il substitue la structure de pierre et il emploie les formes
qui conviennent ä cette derniere, bien qu7on rec0nnaisse la
trace de la premiere. C7est ce phenomene que nous pres
sente, ä sa plus l1aute expression, l7art grec. Le Grec, qui
connait parfairement la chaux et qui l7emploie pour faire
des enduits, ne met pas le mortier en 0euvre avec la pierre
de tai1le, cellesci est posee jointive, Ä l7instar des construcs
ti0ns pheniciennes; mais, a ces constructions faites suivant
le procede phenicien, il donne des formes qui rappe11enk Ia
structure de bois. Il en räsulte un art qui est merveilleux
dans ses produits, mais dans la composition duquel on ne
reconnait pas m0ins les origines d7oÜ il est sorti.
is Allons en Egypte; lä, Si les produits sont divers, et se
perdent dans un passe obscur, on peut cependant les des
mäler et en deduire les elcZments qui ont du les ci0mposer.
0n trouve ä la fois : la structure semitique, une influence
äryenne, un Element chamite rressprononce.
cc Passonssn0us ä RomeP la srructurepresente des origines
non moins diverses, mais qui restent pour ainsi dire juxtas
p0scEes sans se melanger etroitement. Le R0main fait des
voc1tes que n,admettaient pas les Grecs et que construisaient
les IZItrusques; il emploie le mortier dans ses construcrions,
mais avec la brique, le blocage, le moellon, jamais avec la
pierre de taille. Il emploie cellesci, comme l7emploient les
Grecs, clestsasdire ä joints vifs, et cela jusqu7ä la An de
l7empire.
ei Il y a dans le Romain un apport phenicien, c7estsäsdire
etrusque, c7estsäsdire semite, melange de chamite, un apport
äryen incontestable; car lui aussi, construit en bois a son
heure, aime les foräts et les venere.
sc Peutsätre n1Sme y astsil dans son atkaire quelques atos
mes de sang jaune, car il aime la structure agglutincEe, il
emploie les m0rtiers ä profusion.