H1sTOIRE
DE
IJHA13ITAT10N.
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t6t mangcEs sur un point par les troupeaux, venant ä mans
quer, il leur faut chercher sans cesse de nouveaux päturages
qui semblent fuir devant eux; depuis le commencement du
monde ils transp0rtent ainsi leurs tentes d7un lieu ä un
aUkkc.
se Estsce ä dire que ces hommes s0ient incapables de cons
cevoir un autre abri que celui f0urni par quelques peaux ou
de grossieres et0ffes de laine, cousues. ensemble. N on, certes,
et la preuve, c7esr que qu.Fnd ces pasteurs 0nt pu s7ätablir
quelque part, comme en Egypte, comme en syrie dans les
temps les plus cEloigncEs, ils 0nt bäti et fair bätir, non comme
l7ont fait les Aryas, mais comme faisaient leurs frereS sei
mites.
H: Maintenant., si les principes sont invariables, si les traces
des origines sont indelebiles, les consequences produites
par le melange de ces origines sont variables ä l7inHni, et il
faut dire que la qualite estl1etique est d7autant plus faible
que ces mcsZlanges sont plus confus.
sc Je n7aime guere les formules qui, en ces questions, peus
vent fausser les idäes. Aussi je ne v0us d0nne cellessci que
comme un expose tresssommaire qui rendra mes explicas
tions plus claires ein leur pretant la precisi0n d7une 0peras
tion cl1imique. Les Aryas, livräs ä euxsme1nes, construis
sent touj0urs de la meine maniere et ont une aiTection si
pr0nonccEe pour la structure de bois, qu7ils cl1ercl1ent de
prcEfcErence les c0ntrees b0isees et c0nsiderent ces grands
vegetaux c0mme sacres. T0us les peuples d7origine äryenne
aiment les f0rSts, s7y plaisent, y vivent et ont des bois c0ns
sacres. Les J aunes, livr6s Ä euxsmemes, et venus pr0bables
ment ä l70rigine sur de vastes territ0ires arroses, marcEcas
geux, c0nstruisent en r0seaux; ils 0btiennent de bonne
heure des cl1aux, de la brique, des emaux, des peintures,
des matieres agglutinantes, t0utes choses qui exigent un des