leurs eclatantes et contrastent avec la rudesse des demeures
des Aryas. Les deux compagnons se dirigenr donc vers
une de ces maisons, qui leur parait plus spacieuse et mieux
ornee que les autres, et qui est entoureEe d7un jardin. Mais
quand ils veulenr pcEnärrer da:1s l7enclos, ils sont rec;us ä
coups de pierre. es Que pensesstu des fac;ons de ces ärres
hideux2 dir Epergos ä son compagnon. Je pense que
quand on est en präsence de bSres sauvages, le mieux est
de se retirer et de ne pas attendre qu7elles vous mordenr;
nous n7avons rien ä faire ici, retironssnous donc. N0n,
pas Si vite; il nous faut savoir comment des Stres, en appas
rcnce si sauvages, se font des demeures qui indiquent des
moeurs polies. Le tout est de tr0uver le moyen d7entrer
cl1ez eux. I: A ce moment apparut sur la p0rte de l7habis
tation un indigene au ventre proeminenr. A peine sems
blaitsi1 p0uvoir se tenir sur ses jambes, et il s7appuyait
sur deux jeunes garc;ons. Un troisieme ouvrait un large pas
rasol pour preserver des ardeurs du soleil sa grosse tSte ens
fonccsZe dans ses 6paules. c: Que voulezsvousP ditsil aux deux
compagnons. Volk ta maison , rcZpondit Epergos:, elle
nous a paru la plus belle entre routes. Qui äressvous,
qulapportezsvousP reprit le gros possesseur de cette des
meure. N ous apporrons la same, la longue vie et gueriss
sons les inlirmitcZs, rcEpliqua aussit6t Epergos. Si tu dis
vrai, entrez donc, car j7ai besoin de vous, dir l7homme au
gros ventre en radoucissant sa voix; mais qui me prouve que
tu ne cherches pas ä me rromperP. Nous sommes bien
plus vieux que toi et cependant tu vois que nous paraissons
jeunes et dispos; nous te dirons notre secret. Alors,
soyez les bienvenus.sQuelle est cette nouvelle tolieP dir
Doxi ä Poreille d7FJpergos; esstu donc un dieu aujourd7hui
pour promertre same et longue vieP Laissesmoi faire,
cet ätre difforme sera content de nous et j7aurai vu ce que je
tiens ä voir. H