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1llsT0lRE
DE
L7HAs1TAT10N.
terres. Avant que mon Als solt däpose au rnoutier, le coms
bat doit Sitte termine; hätezsvous donc; et, s7adressant au
vieu;c chevalier qui avait arrEte son bras :scc Comte Guils
C laumel vous serez juge du camp. D Puis, l7assemblee s7äs
tant separee., le corps de Charles fut monte dans la salle,
qui ne rerentit plus que des sanglots et des lamentations des
mall1eurcux parents et des familiers du jeune due.
Lelendemain, le champsclos etant prSt de grand matin,
les deux adversaires entendirent la messe au moutier et fis
rent le serment d7usage sur les reliques des saints. Puis,
l7abbe ayant voulu tenir l7etrier ä son jeune parent et l7ayant
embrasse, il se retira dans l7eglise et se mit en prieres.
Le c11ampsclos sletendait au f0nd d7un vallon ausdessous
du cl1Titeau, et vers dix l1eures du matin, les barrieres ayant
ete occupees par toute la cheva1erie de la räsidence et du
voisinage, les deux champions parurent., apres avoir eti5
armes dans les pavillons dresses a cet eFfet. Le c0mte Guils
laun1e donna le Signal du combat.
C Voilä, disait Epergos ä Doxi, pendanJc ces präparatifs,
une maniere commode de rendre la justice. cet Amauri est
evidemment un miserable de la pire espece. Au lieu de s7es
clairer, de recueillir les temoignages qui ne manquaient pas,
certes, puisque nous etions läsbas une cinquantaine de per.
sonnes qui ont vu comment les choses se sont passees, on
6quivaut a admettre que le droit est du c6te du plus t0kk,
Dieu, röpondit Doxi, ne saurait faire triompher le mens
songe sur la verite. Bon, mais l7abbe de Cluny, 1uj.
meine, tout abb6 qu7il est, et qui certes a vu comment cet
Amauri s7est conduit, qui est convaincu comme nous de
llinnocence de Hugues, n7en admet pas moins que son jeune
parent pourrair Stre vaincu, puisque, dans son emoi, il mes
nace de s7en prendre auJi reliques de saint Pierre, Si le b0n
droit n7est pas vainqueur. PrcEferesstu les jugemeHts des